La place de l'Hôtel de Ville
Achevé en 1870, l'hôtel de ville présente la particularité de n'avoir accueilli les services municipaux
qu'à partir de juillet 1871. En effet, les premiers occupants en furent les Prussiens de Van Goeben. Il faudra attendre le 3 août 1872 pour voir le conseil municipal y siéger pour la première
fois. La place reçut le nom d'Aristide Briand en 1913. La première photo date d'avant la guerre 1914-1918 (le cachet de la poste est de 1907), le monument aux morts, ignauguré en novembre 1922,
n'y figurant pas.
Avant
Après
La place Lécallier
Cette place tient son nom de la famille Lécallier, une famille d'industriels drapiers qui participa pendant plusieurs générations à l'activité économique locale, qui fit don à la ville d'un vaste
terrain, sis dans un quartier encore déshérité, en vue de la création d'une place publique.
D'abord lieu de promenade, celle-ci devint par la suite une place de marché, entourée de quatre rues dont les donateurs avaient désigné les noms, parmi lesquelles les rues Saint-Jacques (en
hommage à Jacques Lécallier, qui introduisit la première machine à vapeur à Elbeuf, en 1817) et Sainte Cécile. Plantée et sablée en 1841, on y érigea en 1897 une fontaine surmontée du buste de
Lucien Dautresme, qui fut ministre. Ce buste fut volé par les Allemands en 1942)
Avant
Après
La place du Calvaire
(aujourd'hui place François Mitterand)
et le début de la rue de la barrière (rue des Martyrs)
Avant
Après
Le quai en amont du pont Jean Jaurès
La Seine est toujours, la garnison et l'île Robinson, en revanche, ont disparu. Construite à la fin du XIX
ème siècle, la caserne Bachelet d'Amville est devenue le Lycée Ferdinand Buisson. Quant aux îles, elles ont été rasées en 1939 pour faciliter la navigation fluviale.
Avant
Après
A l'angle des rues Poussin et Gallieni
Avant
Après
La rue Henry
Avant
Après
La rue du Neubourg
Avant
Après
Avant
Après
Route de Rouen
C'est par cette voie que Napoléon Bonaparte, alors consul, a fait son entrée dans Elbeuf, lors de sa visite du 3 novembre 1802.
Avant
Après
La rue Poulain
Percée en 1780, cette rue tient son nom de l'abbé Jean Poulain, de la paroisse Saint-Jean, qui avait mis à la
disposition de la municipalité dix mille livres pour permettre la création de cette voie et l'acquisition des immeubles à démolir.
L'abbé mourut avant d'avoir pu assister à son ouverture et il fallut attendre 1815 pour voir cette rue prendre son nom après avoir porté successivement ceux du ministre Villedeuil en 1789, du
Neufbourg, Bonaparte ou encore, plus simplement, rue Neuve.
Avant
Après
Le Cours Carnot
Avant
Après
L'Imprimerie- librairie- papeterie Paul Duval,
après un premier aggrandissement, vers 1920.